Dans ce spectacle musical, mêlant théâtre, concert et projections audio-visuelles, le saxophoniste Arthur des Ligneris vous dévoile le secret des musiciens de jazz : un répertoire de plusieurs centaines de tubes (« standards ») issus en grande partie des comédies musicales de Broadway et formant un socle de connaissance commun. Dans une grande traversée de 1927 à aujourd’hui, vous découvrirez comment « Summertime », provenant de l’opéra des frères Gershwin « Porgy and Bess », a été réapproprié par les générations successives, se renouvelant avec les innovations stylistiques apportées par chacune d’elles.Vous êtes vous déjà demandé comment des musiciens de jazz qui ne se connaissent pas et n’ont pas répété parviennent à faire des concerts mémorables ?Le secret est dans ce répertoire de « standards » que tout musicien de jazz doit connaître et qui lui permet de jouer instantanément avec d’autres. Mais ce répertoire musical commun a aussi eu une grande importance dans la transmission des connaissances entre musiciens, où certains apprennent même à jouer sur ces standards avec des interprètes plus expérimentés à leurs côtés.Le lieu privilégié de cette transmission a toujours été la « jam session », cette scène ouverte organisée par des musiciens pour se rencontrer et faire le bœuf, et où bon nombre ont fait leurs armes.Dans le film « Bird » de Clint Eastwood, une scène raconte la mésaventure du saxophoniste Charlie Parker, dans une jam session. Alors adolescent, le futur géni se perd dans le morceau, et le batteur, qui n’est autre que le célèbre Joe Jones, lance à ses pieds une cymbale pour l’arrêter.Néanmoins, il ne faut pas oublier que les jam sessions, si on oublie leur caractère parfois compétitif servant l’émulation des musiciens, sont avant tout des lieux de rencontre, de convivialité et de solidarité. En effet, beaucoup de collaborations fructueuses y naissent, ainsi que de solides amitiés.« Summertime » a connu une renommée mondiale, interprété aussi bien dans le jazz que par des artistes à la palette plus « rock » ou « soul », comme Janis Joplin. Son histoire est d’une certaine manière celle du jazz américain du XXème siècle et de plusieurs de ses évolutions musicales, et celle de cette connexion entre les générations.La musique est portée par un trio formé d’Arthur au saxophone et au chant, Lou au piano, et Octave alternant entre sa contrebasse et la batterie. Arthur et Lou interprétent le texte écrit par Arthur et mis en scène par Béatrice....
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Dans ce spectacle musical, mêlant théâtre, concert et projections audio-visuelles, le saxophoniste Arthur des Ligneris vous dévoile le secret des musiciens de jazz : un répertoire de plusieurs centaines de tubes (« standards ») issus en grande partie des comédies musicales de Broadway et formant un socle de connaissance commun. Dans une grande traversée de 1927 à aujourd’hui, vous découvrirez comment « Summertime », provenant de l’opéra des frères Gershwin « Porgy and Bess », a été réapproprié par les générations successives, se renouvelant avec les innovations stylistiques apportées par chacune d’elles.Vous êtes vous déjà demandé comment des musiciens de jazz qui ne se connaissent pas et n’ont pas répété parviennent à faire des concerts mémorables ?Le secret est dans ce répertoire de « standards » que tout musicien de jazz doit connaître et qui lui permet de jouer instantanément avec d’autres. Mais ce répertoire musical commun a aussi eu une grande importance dans la transmission des connaissances entre musiciens, où certains apprennent même à jouer sur ces standards avec des interprètes plus expérimentés à leurs côtés.Le lieu privilégié de cette transmission a toujours été la « jam session », cette scène ouverte organisée par des musiciens pour se rencontrer et faire le bœuf, et où bon nombre ont fait leurs armes.Dans le film « Bird » de Clint Eastwood, une scène raconte la mésaventure du saxophoniste Charlie Parker, dans une jam session. Alors adolescent, le futur géni se perd dans le morceau, et le batteur, qui n’est autre que le célèbre Joe Jones, lance à ses pieds une cymbale pour l’arrêter.Néanmoins, il ne faut pas oublier que les jam sessions, si on oublie leur caractère parfois compétitif servant l’émulation des musiciens, sont avant tout des lieux de rencontre, de convivialité et de solidarité. En effet, beaucoup de collaborations fructueuses y naissent, ainsi que de solides amitiés.« Summertime » a connu une renommée mondiale, interprété aussi bien dans le jazz que par des artistes à la palette plus « rock » ou « soul », comme Janis Joplin. Son histoire est d’une certaine manière celle du jazz américain du XXème siècle et de plusieurs de ses évolutions musicales, et celle de cette connexion entre les générations.La musique est portée par un trio formé d’Arthur au saxophone et au chant, Lou au piano, et Octave alternant entre sa contrebasse et la batterie. Arthur et Lou interprétent le texte écrit par Arthur et mis en scène par Béatrice.
Dans ce spectacle musical, mêlant théâtre, concert et projections audio-visuelles, le saxophoniste Arthur des Ligneris vous dévoile le secret des musiciens de jazz : un répertoire de plusieurs centaines de tubes (« standards ») issus en grande partie des comédies musicales de Broadway et formant un socle de connaissance commun. Dans une grande traversée de 1927 à aujourd’hui, vous découvrirez comment « Summertime », provenant de l’opéra des frères Gershwin « Porgy and Bess », a été réapproprié par les générations successives, se renouvelant avec les innovations stylistiques apportées par chacune d’elles.Vous êtes vous déjà demandé comment des musiciens de jazz qui ne se connaissent pas et n’ont pas répété parviennent à faire des concerts mémorables ?Le secret est dans ce répertoire de « standards » que tout musicien de jazz doit connaître et qui lui permet de jouer instantanément avec d’autres. Mais ce répertoire musical commun a aussi eu une grande importance dans la transmission des connaissances entre musiciens, où certains apprennent même à jouer sur ces standards avec des interprètes plus expérimentés à leurs côtés.Le lieu privilégié de cette transmission a toujours été la « jam session », cette scène ouverte organisée par des musiciens pour se rencontrer et faire le bœuf, et où bon nombre ont fait leurs armes.Dans le film « Bird » de Clint Eastwood, une scène raconte la mésaventure du saxophoniste Charlie Parker, dans une jam session. Alors adolescent, le futur géni se perd dans le morceau, et le batteur, qui n’est autre que le célèbre Joe Jones, lance à ses pieds une cymbale pour l’arrêter.Néanmoins, il ne faut pas oublier que les jam sessions, si on oublie leur caractère parfois compétitif servant l’émulation des musiciens, sont avant tout des lieux de rencontre, de convivialité et de solidarité. En effet, beaucoup de collaborations fructueuses y naissent, ainsi que de solides amitiés.« Summertime » a connu une renommée mondiale, interprété aussi bien dans le jazz que par des artistes à la palette plus « rock » ou « soul », comme Janis Joplin. Son histoire est d’une certaine manière celle du jazz américain du XXème siècle et de plusieurs de ses évolutions musicales, et celle de cette connexion entre les générations.La musique est portée par un trio formé d’Arthur au saxophone et au chant, Lou au piano, et Octave alternant entre sa contrebasse et la batterie. Arthur et Lou interprétent le texte écrit par Arthur et mis en scène par Béatrice.
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