Larry Goldgins / Peter Bernstain / Bill Stewart at Festival "jazz A Carthage" at Palais Des Congrès

Ils ont chacun de leur côté une carrière solo des plus remarquables, comme musiciens et comme compositeurs. Larry Goldings avec sa parfaite maîtrise de l'orgue Hammond, un instrument qu'il faut tenir en laisse, est l'un des claviéristes les plus subtils de sa génération. Il a notamment travaillé avec Maceo Parker (saxophoniste de James Brown), Pat Metheny, John Scoffield avec lequel il a produit un CD d'hommage à Ray Charles, ou encore Sarah Vaughan. Peter Bernstein tout en instinct et en rigueur fait corps avec sa guitare dont il semble tirer tout naturellement des sonorités d'une grâce infinie. Lui aussi a collaboré avec John Scoffield après Sonny Rollins, Brad Mehldau ou Diana Krall. Bill Stewart dont la carrière a été propulsée par Maceo Parker et James Brown a été le batteur de Pat Metheny, de John Scoffield - eh, oui, lui aussi ! - pendant cinq ans. Il y a gagné un jeu tout en délicatesse et légèreté....

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Ils ont chacun de leur côté une carrière solo des plus remarquables, comme musiciens et comme compositeurs. Larry Goldings avec sa parfaite maîtrise de l'orgue Hammond, un instrument qu'il faut tenir en laisse, est l'un des claviéristes les plus subtils de sa génération. Il a notamment travaillé avec Maceo Parker (saxophoniste de James Brown), Pat Metheny, John Scoffield avec lequel il a produit un CD d'hommage à Ray Charles, ou encore Sarah Vaughan. Peter Bernstein tout en instinct et en rigueur fait corps avec sa guitare dont il semble tirer tout naturellement des sonorités d'une grâce infinie. Lui aussi a collaboré avec John Scoffield après Sonny Rollins, Brad Mehldau ou Diana Krall. Bill Stewart dont la carrière a été propulsée par Maceo Parker et James Brown a été le batteur de Pat Metheny, de John Scoffield - eh, oui, lui aussi ! - pendant cinq ans. Il y a gagné un jeu tout en délicatesse et légèreté.
Ils ont tous trois enregistré leurs propres compositions (plus de trente albums pour Larry Goldings) et tournent avec leurs propres formations.
Alors ce trio qu'ils ont créé fin des années 80 à New York et qui continue de se produire régulièrement depuis plus de vingt ans, n'est pour eux ni un tremplin ni une création factice de maison de disque. Ils l'ont voulu, chacun étant très attaché à ce projet commun. Les groupes qui sont restés ensemble permettent de développer un son personnel pense Bill Stewart. Pas si paradoxal, à l'écoute. Il y a la mélodie qui passe de l'un à l'autre et que l'un ou l'autre reprend, relance, parfois de manière assourdie sans chercher à se départir de manière prononcée. Comme une petite musique qui se chercherait moins du côté de la virtuosité que de celui de la complicité. Bluesy, swing on reste dans la séduction et le plaisir. Ils passent des standards à des créations originales en parfaite cohérence. Tous pour un et un pour tous, cette remarque d'un critique pourrait être leur devise.

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